La digitalisation fait partie intégrante de notre vie. Chaque domaine de notre quotidien est touché par la numérisation, même le domaine fiscal n’est pas épargné ; cette série d’articles y est consacrée.
Les services fiscaux électroniques sont encore en cours de développement
Dans la plupart des cas, il faut reconnaitre que la numérisation facilite notre vie. Beaucoup de choses qui demandaient auparavant beaucoup d'efforts peuvent aujourd'hui être faites en quelques clics. La numérisation permet non seulement d'économiser du papier, mais aussi du temps. De nombreux services gouvernementaux sont touchés par cette nouvelle tendance.L'exemple le plus répandu de cyberadministration en Suisse est la déclaration fiscale électronique, qui est déjà utilisée par 47% des entreprises et 64% de la population. Mais il existe encore un potentiel d'optimisation : le contribuable continue à recevoir les déclarations par la poste et de nombreux documents doivent encore être soumis sur papier. Un autre exemple est le portail fiscal fédéral "ESTV SuisseTax", sur lequel divers services peuvent être traités électroniquement. Ce portail s'adresse en particulier aux entreprises. Aujourd'hui, on prétend que 25% des entreprises assujetties à la TVA en Suisse utilisent déjà la déclaration de TVA de manière électronique.
La perte d'emplois : un défi pour la numérisation
La numérisation des services étatiques permet à la Confédération d'économiser d’énormes coûts de main-d’œuvre. Les fonds économisés profiteraient alors soit aux contribuables par le biais de réductions d'impôts, soit ils seraient utilisés dans d'autres domaines. Cependant, cet avantage soulève une question qui reste une source de préoccupation pour un grand nombre de personnes: que faire des gens/des fonctionnaires dont les tâches furent confiées à des machines ?