Fintech, synonyme de technologie financière, est une branche en pleine expansion. Bien que la Suisse offre déjà un cadre très propice au développement des startups Fintech, il existe néanmoins encore un énorme potentiel de développement. Découvrez la manière dont la Suisse souhaite devenir au niveau mondial un acteur majeur du secteur Fintech.
Projet de loi pour la branche des technologies financières
D’ici la fin de l’année, le Conseil Fédéral souhaite soumettre un projet de loi concernant la branche Fintech. Celle-ci devrait faire de la Suisse une place encore plus attrayante pour les startups du domaine des technologies financières. Cette loi vise en premier lieu à offrir une dispense concernant la loi sur les banques à ces startups. Elles ne devraient donc, dans certains cas, ne plus être sous la surveillance de la FINMA.Pour Christina Kehl (Swiss Finance Startups), Jacqueline Badran (PS, ZH) et Alex Gantner (PLR, ZH), il est surtout important d’améliorer la situation fiscale des startups Fintech. Car cette dernière s'avère être souvent un frein à leur développement. Pour Badran, la Suisse ne fait pas assez la différence au niveau fiscal entre petites, jeunes et grandes entreprises.
La FINMA a déjà fait un pas en avant
L’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers a effectivement déjà prouvé sa volonté d’œuvrer à une amélioration des conditions cadres pour les startups Fintech. Rupert Schaefer (chef stratégie FINMA) et Mark Branson (directeur FINMA) travaillent en effet activement sur ce sujet. Ils ont également affirmé leur volonté de coopérer avec le Conseil Fédéral pour trouver des solutions durables et équitables au développement du marché Fintech helvétique.Pour preuve, la FINMA a entre temps déjà ouvert en son sein une propre section dédiée à la question Fintech. Elle a aussi engagé une coopération avec le Monetary Authority of Singapore (MAS), lequel est actuellement un exemple au niveau mondial en matière de régulation pour les startups Fintech.(Source: http://www.fuw.ch/article/die-politik-muss-die-fintech-weichen-stellen-2/)