Dans une entreprise, les investissements dans les machines, les ordinateurs ou encore les immeubles perdent de la valeur avec le temps. La comptabilisation des amortissements permet de tenir compte de l'usure des biens et de leur perte de valeur dans la comptabilité.
Lorsqu’on amortit un bien, sa durée de vie qui est un critère central pour déterminer le montant de l'amortissement. En effet, les biens qui s’usent plus rapidement ou qui ont une courte durée de vie, comme un ordinateur portable, présentent des taux d'amortissement nettement plus élevés que d'autres biens ayant une longue durée de vie telles que les maisons.
Montant des taux d'amortissement
L'Administration fédérale des contributions publie des valeurs indicatives concernant les taux d'amortissement maximaux reconnus fiscalement. Il faut également tenir compte des différences cantonales. Les valeurs présentées ci-dessous se réfèrent à l'application de la méthode d'amortissement dégressif, c'est-à-dire au calcul de l'amortissement sur la valeur comptable des actifs.
• Immeubles d'habitation (bâtiments uniquement) (2%)
• Bâtiments commerciaux (bâtiments uniquement) (4%)
• Usines/ateliers/bâtiments de stockage (8%)
• Mobilier professionnel (25%)
• Appareils et machines utilisés à des fins de production (30%)
• Véhicules à moteur (40%)
• Remorques (30%)
• Machines de bureau et matériel informatique (40%)
• Brevets/licences/goodwill (40%)
• Outils (45%)
• Vaisselle d'hôtellerie et de restauration (45%)
Pour la méthode d'amortissement linéaire, c'est-à-dire le calcul des amortissements sur la valeur d'acquisition de l'immobilisation correspondante, les taux d'amortissement mentionnés sont divisés par deux.